Un peu de lecture

2 novembre 2010

Demain je reprends le boulot après 4 jours de coupure, j'ai beaucoup dormi et pas mal lu, et pour une fois autre chose que des polars...

D'abord en poche un MacCauley (j'avais beaucoup aimé "Qui va promener le chien", et il me semble aussi avoir lu "L'objet de mon affection", mais c'est plus lointain).

Qu'en dire ? C'est une chronique douce-amère sur des milieux plus ou moins fortunés bostoniens. C'est très "Nouvelle Angleterre", et cela m'a rappelé les romans d'Allison Lurie, mais avec plus de sexe. Cela ne me dérange pas mais je ne pense pas que tout le monde apprécie. Il y a également un personnage de femme un peu sur le retour, Charlotte, dont le couple semble heureux mais ce n'est qu'une façade... Bon il y a un semblant de happy end, où l'on peut imaginer toute une suite. Mais globalement ces personnages ne sont pas tout-à-fait ce qu'ils paraissent être, et n'ont pas l'air heureux. Je l'ai trouvé agréable à lire (je suis restée un peu scotchée tant que je n'avais pas fini, je l'avoue) mais qui laisse une impression plus amère que douce...

Et (c'est encore plus vite lu) j'ai fini le week-end sur l'ouvrage de Zoe Shepard :

J'avais vu cette jeune femme sur le plateau du grand journal de canal+ et j'avais envie de lire son bouquin. C'est l'histoire d'une jeune femme, issue d'un des plus hauts concours de l'administration (à part l'ENA) et qui atterrit dans un service territorial qui ronronne, et donc la jeune femme qui a probablement eu à travailler dur pour arriver au concours, est toute étonnée du peu de travail qu'elle a à accomplir (et que font ses autres collègues d'ailleurs).

Il y a des choses que l'on retrouve, je pense, dans pas mal de services et d'entreprises, y compris privées, dès lors que l'on arrive dans des grosses structures, et cela me semble pas mal vu, quoique exagéré, tellement on trouve rassemblé un bon nombre des tares que l'on peut trouver dans le monde du travail. Cela ce lit très vite, c'est drôle au premier degré mais triste si l'on creuse, de voir totues ces capacités sous-employées, et le gachis d'argent public que cela peut entraîner. On peut juste espérer que les services administratifs fonctionnent en général mieux que cela !

Je ne vous ai pas parlé, lorsque je l'ai lu, du livre de Florence Aubenas, "Le quai de Ouistreham". Celui-là m'a beaucoup touchée, et depuis, je ne regarde plus nos femmes de ménage de la même manière. Je ne les ai jamais considérées comme des sous-employées, mais même si nous ne les voyons que tôt le matin et tard le soir, je n'avais jamais complètement réalisé ce que pouvait être leur vie, et tout cela pour des clopinettes en plus. Maintenant j'essaie d'être vraiment aimable avec elles et de ne pas les gêner dans leur travail. Au moins dans ma boite, quand on change de prestataire (pour le ménage ou le restaurant d'entreprise) la direction exige que le nouveau garde tout le personnel, ce qui garantit au moins une certaine stabilité...

Posté par IsabelleZ à 23:28 - Commentaires […] - Permalien [#]