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31 juillet 2012

Paul Watson, capitaine des Sea Shepherds, poursuivi, et en fuite

Je suis toujours en train de traiter les photos de poissons prises en Mer rouge, et j'en profite pour vous parler d'un sujet qui me préoccupe, ce soir j'ai envie de pousser un coup de gueule.

J'aime deux organisations qui protègent la mer, à savoir la Surfrider Foundation et les Sea Shepherds ; cette dernière protège particulièrement les requins (victimes d'hécatombes pour leurs ailerons, en fait la plupart des requins ne sont pas dangereux pour l'homme) et les baleines, dont certaines espèces en voie de disparition, toujours pêchées par le Japon entre autres, sous prétexte d'études scientifiques, mais qui finissent, par hasard, dans les assiettes des Japonais !

Alors il faut savoir que le Costa Rica a émis un mandat d'arrêt contre le responsables des Shepherds, Paul Watson, pour une action contre des pêcheurs d'ailerons de requins où il y a eu un accrochage (il est accusé de tentative de meurtre en 2002 au Guatemala...). Paul a donc été arrêté à Francfort début mai, et le Costa Rica a demandé son extradition ; là, Paul ne s'est plus présenté au contrôle judiciaire depuis le 22 juillet (il craint pour sa vie s'il est emprisonné au Costa Rica) et du coup, déclaré en fuite, la cour d'appel de Francfort a validé la demande d'extradition ! (les Japonais aussi ont émis une plainte contre lui...) Il faut savoir que la pêche aux ailerons, c'est souvent, remonter le requin, lui couper les ailerons (sans anesthésie bien sûr) et le remettre à l'eau !!!

On n'a probablement pas tous les éléments du dossier, mais quand même, l'Allemagne qui accepte d'extrader un responsable d'ONG en Amérique Centrale ??? Je me pose des questions. Et comment défendre la faune sous-marine ???

Voilà l'article de Libé (27 juillet) :

À Chaud . L’écologiste ne s’est pas présenté à son contrôle judiciaire

    Par LAURE NOUALHAT

Pas folle la guêpe. Entre la prison au Costa Rica, où il craignait pour sa sécurité, et la fuite, l’écologiste Paul Watson a choisi. Arrêté et consigné à Francfort depuis le 13 mai, Watson ne s’est pas présenté à son contrôle judiciaire depuis le 22 juillet. «Nos avocats nous ont prévenus la semaine dernière que le sort de Paul était plié», affirme Lamya Essemlali, présidente de la branche française de l’ONG Sea Shepherd, fondée par Watson pour protéger la vie marine. En clair, l’Allemagne s’apprêtait à accepter l’extradition de l’activiste au Costa Rica. Ce qu’elle a officiellement annoncé mercredi en prétextant que sa fuite prouvait qu’il n’était pas digne de confiance. L’écologiste s’était pourtant prêté au jeu du contrôle judiciaire durant soixante-dix jours sans rechigner. «Si son sort n’avait pas été scellé, il ne serait pas parti , affirme Essemlali. Apparemment, le Japon était aussi sur les rangs pour faire extrader Paul, c’est ce qui a motivé l’Allemagne. » Depuis des années, Sea Shepherd enquiquine les Japonais qui chassent la baleine chaque hiver dans les eaux antarctiques.

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